Ce qui devrait être dit: La Libye entre jeux et enjeux ?!
Ce qui se passe aujourd’hui en Libye est plus grave que ce qui s’est passé en Irak car avec la persistance de l’instabilité et l’affluence des mercenaires de tous les pays pour soutenir le « jeu khalifa haftar » , les événements dans ce pays méditerranéen et africain risquent de déstabiliser l’ensemble du continent, ainsi que les enjeux des pays de la région qui veulent partager la Libye et ses biens entre eux.
Après que Sarkozy avec l’aide des avions de l’OTAN aie abattu Mouammar Kadhafi dans le cadre du Printemps arabe et en application de la théorie du philosophe français Bernard Henry Levy, d’autres pays veulent maintenant diviser la Libye en trois pays grâce au jeu « Haftar » et ses milices russes, soudanaises et tchadiennes, grâce aussi à des mécanismes et des avions des Emirats arabes encadrés par la société BLACK WATER et des agents des services de renseignement multinationaux qui ont pour objectif de mettre en œuvre une nouvelle feuille de route pour la Libye, qui pourrait menacer la sécurité et la stabilité des pays voisins, voire des pays d’Afrique et de la Méditerranée.
L’Algérie était et est toujours opposée à toute intervention militaire étrangère en Libye et elle est pour une solution politique à la crise libyenne en associant toutes les sectes et tribus libyennes sans aucune exclusion. Cette proposition est rejetée par certains pays qui voient en la Libye le paradis économique pour ses entreprises en faillite ainsi qu’un nouveau secteur d’influence et un marché de travail pour leurs travailleurs sans emploi, on pourra dire que pour une seule Libye les intérêts sont multiples.
Ainsi, lors de la conférence de Munich, certains pays souhaitent exclure l’Algérie et la Tunisie de leur participation, alors que ces deux pays sont préoccupés et affectés par la situation actuelle en Libye, face à un silence international complice et divisé par la crise libyenne, ce qui a perturbé le travail de l’envoyé des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé.
C’est ce qui s’est passé en Syrie avec l’éminent diplomate Lakhdar Brahimi, qui avait fait un excellent travail diplomatique, si ce n’était la division au sein de l’ONU, la même chose se passe actuellement en Libye.