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Apple de nouveau sous pression pour débloquer l’iPhone d’un tueur présumé

Le président américain, Donald Trump, veut qu’Apple aide le FBI à débloquer les iPhone de l’auteur présumé d’une récente tuerie. Comme en 2016, la marque à la pomme refuse de céder aux pressions. Jusqu’à quand ?

Bis repetita. Un air de déjà-vu plane sur une bataille qui s’est engagée ces derniers jours entre l’administration américaine et Apple. Le géant de Cupertino refuse, pour l’instant, d’accéder à la demande du président américain, Donald Trump, et de son procureur général, William Barr. Ils exigent qu’Apple débloque les deux iPhone de l’auteur présumé d’une fusillade sur une base navale américaine qui a fait quatre morts, dont le tireur, le 6 décembre 2019.

« Nous aidons Apple tout le temps à faire du commerce et dans tant d’autres domaines, et pourtant [la société] continue à refuser de débloquer les iPhone de tueurs, de trafiquants de drogues et d’autres auteurs de crimes violents », s’est emporté le locataire de la Maison Blanche, sur Twitter, mardi 14 janvier. Il faisait écho à William Barr qui, la veille, avait déploré le manque de coopération de la part du fabriquant des célèbres smartphones dans l’enquête sur ce que le procureur général a qualifié d’acte terroriste.

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Tim Cook fait de la résistance

Le ministère de la Justice a précisé que le FBI avait besoin d’accéder aux discussions que Mohammed Alshamrani, le Saoudien suspecté d’être l’auteur de la tuerie, avait pu avoir sur des services de messagerie sécurisés comme Signal ou Telegram. Les enquêteurs veulent savoir s’il avait évoqué ses plans d’attaque contre la base navale avec d’éventuels complices.

Mais le gouvernement américain aurait pu se douter que Tim Cook, le PDG d’Apple, ferait de la résistance. Il en avait déjà fait une question de principe en 2016, lorsque l’administration de Barack Obama lui avait demandé de débloquer l’iPhone de l’un des deux auteurs de la fusillade de San Bernardino, qui avait fait 14 morts en 2015. Le patron de la marque à la pomme avait brandi l’impératif de la protection des données personnelles pour s’opposer aux demandes du FBI. Il avait expliqué qu’offrir la solution aux enquêteurs pour cet iPhone précis aurait permis, ensuite, de débloquer n’importe quel autre iPhone, ce qu’il jugeait inacceptable.

Le débat pour savoir si l’importance de sauvegarder la vie privée des utilisateurs de smartphone l’emportait sur la nécessité de prêter assistance à une enquête dans un cas aussi sensible qu’une tuerie de masse avait fait rage pendant des mois. « C’était une opération de marketing remarquable de la part de Tim Cook », explique, au New York Times, Scott Galloway, professeur de marketing à l’université de New York. Le PDG d’Apple était apparu comme le grand défenseur de la vie privée face au FBI et à ses concurrents, Google et Facebook, qui ont été épinglés pour une gestion assez laxiste des données personnelles.

L’étrange bonne relation entre Tim Cook et Donald Trump

Depuis lors, Apple en a fait l’un des principaux marqueurs de sa différence dans l’univers tech. Mais la bataille avec l’administration Trump risque de mettre la détermination de Tim Cook à rude épreuve. Le chef d’entreprise a cultivé « une étonnante alliance » avec le 45e président des États-Unis depuis son entrée en fonction, explique le Wall Street Journal. Il a dîné au moins deux fois avec Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago et lui a téléphoné à plusieurs reprises pour lui donner des conseils sur la stratégie économique à suivre vis-à-vis de la Chine. Tim Cook a même laissé Donald Trump mentir sans broncher lorsque ce dernier a affirmé, en octobre 2019, avoir permis l’ouverture d’une nouvelle usine de fabrication d’ordinateurs Mac au Texas qui « serait créatrice de nombreux emplois ». En réalité, ce site existait déjà depuis six ans.

Cette complaisance envers Donald Trump d’un grand patron qui avait pourtant ouvertement affiché sa préférence pour Hillary Clinton en 2016 a largement servi les intérêts d’Apple. Le groupe a ainsi systématiquement été épargné par les sanctions que Washington a imposées sur les importations de produits chinois. La réforme fiscale de l’administration Trump a, quant à elle, permis au géant technologique de rapatrier aux États-Unis des milliards de dollars en payant un minimum d’impôts.

Apple craint « qu’un président aussi imprévisible que Donald Trump soit capable de changer complètement d’attitude à son égard s’il s’entête » à défendre bec et ongle la protection des données personnelles de ses utilisateurs, explique le New York Times. Tim Cook sera-t-il prêt à sacrificier sur l’autel des principes cette relation fructueuse qu’il a bâtie avec le président américain ? En 2016, il avait jugé peu probable que Barack Obama se venge du refus d’aider le FBI à débloquer l’iPhone. C’est beaucoup moins clair avec l’actuel président. L’issue de cette bataille sera un test crucial pour savoir à quel point le patron d’Apple tient réellement à la protection de la vie privée.

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