Municipales 2020 : la mairie de Marseille peut-elle échapper à la gauche ?
Le Printemps marseillais, conduit par l'écologiste Michèle Rubirola, est arrivé en tête en nombre de voix dans la cité phocéenne, dimanche, au terme du second tour des municipales. Un résultat qui n’assure à la gauche qu’une majorité relative, en raison des résultats par secteurs. Alors que la droite, qui gouverne la ville depuis 1995, ne reconnait pas sa défaite, l’électron libre Samia Ghali (ex-PS) pourrait désigner le futur maire.
Marseille s’offre un supplément de suspense. Largement en tête avec huit points d’avance sur rivale Martine Vassal (LR), au terme du second tour des élections municipales du 28 juin, Michèle Rubirola, la candidate du Printemps marseillais (union de la gauche) n’est pas assurée d’être élue maire samedi prochain.
Car malgré son avance en nombre de voix (38,28 % des suffrages), le verdict des urnes ne lui a offert qu’une majorité relative dans une ville où les résultats dans les secteurs pèsent énormément sur la composition du conseil municipal. Et ce, indépendamment du score global.
Ainsi, l’écologiste Michèle Rubirola comptabilise 42 conseillers municipaux sur les 101 que compte l’hémicycle phocéen, contre 39 pour Martine Vassal (30,75 % des voix).